Sud Sarthe, un territoire durable et plein d'énergie
Ce territoire rural de 23 000 habitants est situé au cœur de la vallée du Loir, à proximité de l’agglomération mancelle et de l’Anjou. Les élus misent sur le dynamisme de leurs zones intercommunales, en particulier à Requeil et à Vaas, ainsi que sur les énergies renouvelables et le développement touristique.
Comme l’affirme le président de la Communauté de communes, maire de Mansigné et vice-président du Conseil départemental, François Boussard : "Sud Sarthe est un territoire durable".
En effet, trois centrales solaires aménagées ces dernières années sur le parc d’activités intercommunal Loirécopark, à Vaas et à Aubigné-Racan, produisent plus de 65 000 MWh/an grâce à l’énergie solaire, soit l’équivalent de la consommation électrique de 35 000 habitants.
Alors que d’autres parcs solaires sont en projet, Sud Sarthe a déjà atteint son autonomie énergétique et se pose en exemple. "Tout en contribuant à protéger l’environnement, ces énergies renouvelables représentent un secteur d’activité économique à part entière et sont, pour notre territoire, une source de richesses", affirme François Boussard.
Dynamique des bâtiments blancs
En parallèle, les élus communautaires veillent à proposer des locaux aux entrepreneurs, en s’appuyant sur les zones d’activités intercommunales. Au cours de ce mandat, trois bâtiments ont été construits à Loirécopark et trois autres viennent d’être achevés sur la zone de La Belle-Croix à Requeil, le long de l’axe Le Mans-Le Lude. Deux de ces bâtiments, de 300 et 250 m², sont disponibles à la location.
Par ailleurs, à Loirécopark, la Communauté de communes transforme une maison inoccupée en pépinière d’entreprises. Baptisée Hom’Eco, celle-ci proposera des bureaux, un open space et plusieurs studios destinés aux apprentis et stagiaires.
"Nous avons créé une dynamique autour de ces bâtiments blancs qui favorisent les créations d’emplois, affirme François Boussard. Dans cet esprit, notre mission est d’accompagner tous les porteurs de projets. C’est pourquoi nous soutenons aussi les nouveaux commerçants via l’attribution de prêts d’honneur, sous l’égide d’Initiative Sarthe." Cette politique porte ses fruits, car la majorité des communes de Sud Sarthe, souvent grâce aux investissements des municipalités, maintiennent une activité commerciale de proximité. "Plusieurs de ces commerces ont été repris par de jeunes entrepreneurs en 2024."
Économie vivante et diversifiée
Ainsi, Sud Sarthe peut mettre en avant un tissu industriel, commercial et artisanal toujours très vivant et diversifié, malgré la fermeture récente de l’entreprise Méral (fabricant de mécanismes de canapés-lits) à Aubigné-Racan.
Des entreprises telles que Pusterla 1880 (ex-Adine, packaging) à Mayet, Allard Emballages et Royer Bâtiment à Aubigné-Racan, Quadient (ex-Neopost, machines à affranchir) et Les Ateliers du Lude (meubles) au Lude, Cathild Industrie à Mansigné, Pigeon Bois 72 (charpentes) à Pontvallain, Voléna (groupe LDC) à Luché-Pringé, ou encore Charpente Cénomane sur la zone de La Belle-Croix à Requeil, sont pourvoyeuses d’emplois et poursuivent leur développement.
"Nous attachons aussi beaucoup d’importance au développement touristique local, qui est l’un des moteurs de notre économie", souligne François Boussard.
Traversée par le Loir, au bord duquel trône le magnifique château du Lude, et dotée de nombreux chemins de randonnée, circuits cyclistes, une voie verte, des étangs, et des campings en bord de rivière, la communauté de communes Sud Sarthe, qui compte deux Petites Cités de Caractère (Luché-Pringé et Le Lude), offre de nombreux atouts séduisant toutes les générations, amateurs de sport et de culture confondus.
Otto Club, un concept original
Pour attirer les visiteurs, l’intercommunalité a aménagé quatre aires de camping-cars. Elle est également propriétaire, à Mansigné, d’une base de loisirs offrant divers types d’hébergement (dont un village de chalets agrémenté d’une piscine et de bains finlandais), un parcours de swin-golf unique en Sarthe et un camping.
"Dans cette dynamique, nos communes et leur riche patrimoine séduisent de plus en plus d’investisseurs", constate François Boussard. À Pontvallain, par exemple, Juliette Scott et Julien Maïlantz ont récemment racheté le château de Montlouis pour y développer Otto Club, un concept original alliant leurs passions communes : la gastronomie et l’automobile.
Dans ce domaine offrant une vue imprenable sur la région, les visiteurs peuvent s’exercer à la mécanique sur leurs voitures favorites toutes marques, autour de l’emblématique Mazda MX5, tout en dégustant les plats de Juliette, qui propose également des prestations de cheffe privée sur site ou à domicile.
"Dès cette année, nous prévoyons d’ouvrir six chambres, sous forme de suites et nous organiserons un nouveau week-end festif les 17 et 18 mai, autour de la culture et de l'automobile japonaises", annoncent Juliette et Julien.
Quatre nouveaux médecins
"Pour accompagner ce développement économique et touristique, nous savons qu’il est crucial de renforcer les services à la population et, en particulier, de garantir un accès aux soins pour tous." Dans cette optique, la communauté de communes a accueilli, en 2024, quatre nouveaux médecins à Mayet, au Lude et à Yvré-le-Pôlin. Elle prévoit également de signer prochainement un contrat local de santé impliquant de nombreux acteurs locaux. Un projet de maison médicale est aussi à l’étude au Lude.
Enfin, dans une démarche de solidarité et d’identité territoriale, le centre social L’Équip’âges déploie de nombreux services intergénérationnels sur tout le territoire.
Emmanuel Chevreul
Odyssée Environnement, entreprise spécialisée dans la gestion et le traitement des eaux, a été créée il y a une vingtaine d’années. "Nous nous sommes, dès l’origine, installés sur la zone de La Belle-Croix, à Requeil, dans un bâtiment que la Communauté de communes nous a loué. Depuis le dialogue est toujours fluide avec les élus", explique Jérôme Mougel, directeur général d’Odyssée Environnement.
En deux décennies, l’entreprise a connu un développement exceptionnel. Elle emploie 110 salariés dans le monde (dont 90 en France), compte 3 000 clients dans tous les secteurs d’activité, réalise 50 % de son chiffre d’affaires à l’export… Pour accompagner cette croissance, Odyssée Environnement a fait l’acquisition d’un deuxième bâtiment sur La Belle-Croix.
"Désormais, nos locaux d’origine sont entièrement dédiés à la production", précise Jérôme Mougel, dont l’ambition, avec ses voisins de Charpente Cénomane, est d’entretenir une zone d’activités vertueuse, préservant la biodiversité. "Je trouve que nous sommes sur un territoire hyperdynamique."
La réussite d’Odyssée Environnement repose sur son choix stratégique d’investir dans la R&D pour développer des solutions clés en main innovantes et respectueuses de la planète, tout en déployant auprès de ses clients une méthodologie axée sur l’évaluation, l’optimisation et la surveillance.
