Woodvolum veut doubler sa production

Développement commercial
03.06.2024
Magazine
Installée à Chemillé, Woodvolum fabrique et commercialise des studios de jardin composés de panneaux à ossature bois. Les dirigeants Aurélien Baudouin et Clément Balliana, enthousiastes et passionnés, ne ménagent pas leurs efforts pour faire grandir l’entreprise avec l’objectif à court terme de multiplier par deux la vente de studios.
Woodvolum
Regard AE

En pleine pandémie, Aurélien Baudouin sollicite Clément Balliana, son ami depuis plus de 15 ans, pour la construction du local technique de sa piscine. C’est en travaillant sur la conception de cette pool house que les deux hommes identifient un marché pour la construction en bois de pièces complémentaires à la maison.  Un projet commun qui évolue, mûrit et va sonner le début de l’aventure Woodvolum. L’entreprise est créée à Chemillé et démarre sa production en 2021. Dédiée à des usages divers, l’offre de studios s’élargit peu à peu : appartement pour location (Air B&B), bureau pour télétravailleurs, local pour professions libérales (kiné, ostéopathe…) ou simple pièce complémentaire pour l’adolescent de la maison. Les bâtis, haut de gamme et personnalisables, sont conçus à partir de matériaux biosourcés. Issus de circuits courts et donc peu carbonés, ils répondent aux enjeux et valeurs environnementaux partagés par les co gérants. Les habitats modulaires, résistants et durables, sont construits sur le site de woodvolum et installés en une journée chez le client. Et c’est bien là la force du modulaire, il permet de s’adapter rapidement aux besoins d’espaces sans que des mois de travaux soient nécessaires. Les studios répondent aux mêmes normes et exigences que la construction d’une maison individuelle traditionnelle et bénéficient de la garantie décennale. Le seul frein au développement reste l’accessibilité. Des constructions ou même une ligne électrique peuvent gêner l’installation de l’habitat notamment dans les hypercentres. Les produits de Woodvolum sont commercialisés dans toute la France à travers un site Internet, pour une clientèle aujourd’hui concentrée sur l’Ouest, mais qui tend à se diversifier.  Pour la direction de l’entreprise, les deux amis se partagent les tâches. Aurélien, ancien commercial dans la menuiserie extérieure pour professionnels se charge de la commercialisation et de l’administratif.  Clément, compagnon du devoir en menuiserie, gère la conception et la production.

Des investissements matériels et humains

Créée depuis à peine 4 ans, Woodvolum est déjà trop à l’étroit dans ses murs et se prépare à déménager pour un espace plus grand qui pourra accueillir des extensions. Les jeunes dirigeants voient grand et ambitionnent de multiplier la production par 2 en 3 ans. Au printemps 2024, la PME va donc s’installer dans la zone industrielle des trois routes à Chemillé, en proximité de l’autoroute pour faciliter les livraisons. « Il était important pour nous de rester sur Chemillé afin de conserver nos collaborateurs. Une équipe jeune et très impliquée qui participe grandement à la croissance de l’entreprise », assure Clément.  D’ici 3 ans une dizaine de collaborateurs supplémentaires devraient rejoindre l’équipe de 14 salariés, menuisiers, commerciaux, techniciens bureau d’études…. Une architecte d’intérieur vient aussi de rejoindre l’équipe. Les co-gérants l’avouent, jusqu’à présent ils n’ont rencontré aucune difficulté de recrutement « Le projet de Woodvolum plait aux jeunes actifs, sa raison d’être est conforme aux attentes des jeunes générations », explique Aurélien. De plus les dirigeants investissent sur l’apprentissage et la formation.  « Les apprentis sont notre main-d’œuvre de demain, et sont donc essentiels pour l’avenir. C’est pourquoi chez Woodvolum, nous accueillons 4 apprentis, 3 compagnons du devoir et un apprenti menuiserie du CFA de la CCI de Maine-et-Loire », précise Clément.

Pour mener à bien leur projet de croissance, ce déménagement s’avère obligatoire, comme les investissements matériels déjà programmés. Woodvolum devrait rapidement faire l’acquisition de nouvelles machines avec l’achat d’une cadreuse (pour le montage des murs en ossature bois) et d’une machine à insuffler les isolants. « Le challenge est de fabriquer une centaine de studios de jardin par an, industrialiser nos process est donc essentiel et cela passe aussi par l’achat d’outils performants », ajoute Clément.  
 

Regard AE